Dans mon ancien blogue, je tentais d’écrire chaque semaine. Pendant un temps ça a fonctionné. Je me souviens des jours où je devais me pousser à écrire. Travailler à trouver une idée. M’obliger à m’asseoir et écrire. Surtout, je travaillais fort pour trouver un style d’écriture, des formulations de phrases acceptables pour le monde littéraire, choisir les mots justes, tenter d’être originale.
Et puis, je me suis lassée et j’ai tenté d’autres formes d’art et de loisirs. Le dessin. J’ai fait beaucoup de couture. J’ai lu.
L’hiver dernier, je me suis relancée dans l’écriture. Mais cette fois-ci, je m’y suis prise autrement. J’ai arrêté de me pousser à écrire et j’ai laissé aller. J’ai laissé les mots venir à moi dans l’ordre ou le désordre. J’ai permis à mes idées de naître même les plus saugrenues d’entre elles. Je ne me suis pas restreinte. Je corrigerais le tout dans un deuxième temps. Et en arrêtant de me forcer, j’ai commencé à avoir du plaisir. L’écriture est devenue un moyen de réalisation personnelle. Et non un travail ardu.
Maintenant, je pars de moi, de ce que j’ai à l’intérieur de moi. Je reste moi-même. Et j’écris ce dont j’ai envie. Et j’ai du plaisir à être moi-même.